Skip links

Les émotions influencent et stimulent l’engagement

Dans un monde numérique saturé d’informations, l’internaute/le collaborateur est devenu un spectateur distant, parfois insensible aux messages des vidéos corporate. Il est temps de le réengager en suscitant chez lui des émotions.

Les émotions en entreprise : et si on les vivait pleinement ?

L’entreprise est bien plus que des chiffres et des rapports financiers. C’est un lieu où les collaborateurs passent une grande partie de leur vie, et il est tout à fait naturel d’y ressentir des émotions. Nous devons reconnaître et accepter le droit d’avoir et de vivre des émotions en milieu professionnel. Cela ne fait pas de nous des professionnels moins compétents, mais des êtres humains complets.

Les émotions ne sont pas des éléments perturbateurs dans le monde de l’entreprise, mais plutôt des catalyseurs d’engagement. Elles sont le lien qui relie les collaborateurs à la mission et à la culture de l’entreprise. Alors, comment pouvons-nous les utiliser pour susciter de l’engagement ?

Une émotion, c’est une réaction face à une situation. Et nous tous, nous avons des émotions primaires comme la joie, la tristesse, la peur, le dégoût, la colère mais aussi de nombreuses émotions secondaires comme la surprise, la contrariété, l’ennui, l’optimisme, la confiance etc. Nous avons tous cette même base émotionnelle qui nous rassemble.

Par conséquent, quand on créé une vidéo, on cherche à mettre en lumière l’émotion d’une personne interviewée.

L’objectif : partager cette émotion avec le public.

Mais comment réussir à ce qu’une vidéo corporate nous saisisse ?

Il faut que l’émotion partagée soit identifiable par l’autre. Et pour être identifiable, il faut que l’émotion soit vraie. C’est la sincérité émotionnelle de la personne et la façon dont la vidéo sait la mettre en lumière qui touchera le public.

Les 3V* :

Cette authenticité, on peut la retrouver dans le visuel c’est-à-dire tout ce qu’on voit à l’écran : les couleurs, les lumières, le décor, les changements de plans, le cadrage etc. Chaque élément visuel vient accentuer une émotion. Par exemple, la couleur jaune ou une lumière vive vont se rapporter davantage à la joie.

Nous la retrouvons également dans le vocal c’est-à-dire le ton utilisé par une voix-off, un interview, un témoignage ou encore une musique. Le vocal permet de mettre en lumière l’émotion choisie.

Enfin, nous retrouvons de l’authenticité également dans le verbal, c’est-à-dire tout qui est dit ou écrit dans une vidéo. Le champ lexical choisi dans une vidéo est précis. Par exemple, celui de l’innovation peut provoquer de la peur car il se réfère au changement.

Visuel, vocal, verbal, sont les 3 mots d’ordre pour appuyer émotionnellement votre vidéo. Une vidéo impactante est celle que vous garderez en mémoire au-delà de l’information délivrée.

Posez-vous alors la question : que doivent ressentir les personnes visées par ma vidéo ?

* La « règle des 3V » est basée sur deux études publiées en 1967 selon laquelle :

  • 7 % de la communication est verbale (par la signification des mots) ;
  • 38 % de la communication est vocale (intonation et son de la voix) ;
  • 55 % de la communication est visuelle (expressions du visage et du langage corporel).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Mehrabian